31 ans après le drame, l’enquête sur l’armoire mortelle rouvre et dévoile un rebondissement incroyable !

Une affaire vieille de 31 ans rouverte par les magistrats romains

En avril 1994, le corps d’Antonella Di Veroli, jeune commercialiste de 38 ans, était retrouvé dissimulé dans un placard de son appartement du quartier Talenti à Rome. Plus de trois décennies plus tard, la Procure de Rome annonce la reprise des investigations. Cette décision fait suite à la demande formulée par l’avocat des proches de la victime, Me Giulio Vasaturo, et marque une volonté de lever enfin les zones d’ombre de ce « délit de l’armoire » jusqu’alors non résolu.

Les circonstances dramatiques du crime

Le jour de sa mort, Antonella Di Veroli a reçu deux tirs de pistolet à la tête à l’intérieur de son appartement situé via Federico De Roberto. Le corps, enveloppé dans un sac plastique, avait ensuite été enfermé dans une armoire dont les portes avaient été hermétiquement scellées au silicone. L’autopsie a révélé que la victime n’a pas succombé aux impacts de balle, mais a péri par asphyxie, signe d’une mise à mort brutale et ritualisée.

Une découverte funeste par la famille

Plusieurs jours après le meurtre, inquiets de l’absence prolongée d’Antonella, son frère et sa sœur se sont rendus à son domicile. Ils ont percé l’horreur en ouvrant l’armoire, découvrant le cadavre habillé de son pyjama. Cet épisode familial douloureux a été le point de départ d’une enquête sommée de faire la lumière, sans jamais parvenir à un dénouement.

Deux pistes suivies par les premiers enquêteurs

Dès l’origine, l’enquête s’est focalisée sur deux hommes du cercle privé d’Antonella :

  • Umberto Nardinocchi : rapidement écarté des soupçons, son implication a été jugée insuffisante au regard des éléments recueillis.
  • Vittorio Biffani : photographe professionnel à qui la victime avait prêté l’équivalent de 42 millions de lire, somme jamais remboursée. Dès 2000, la Cour de cassation a définitivement relaxé Biffani, estimant les preuves insuffisantes pour le tenir pour coupable. Il est décédé en 2003.
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Ces deux hypothèses n’ont pas permis de résoudre l’énigme. Le dossier a ensuite été clos, laissant la famille Di Veroli sans explications satisfaisantes.

Les nouveaux espoirs des enquêteurs

La récente réouverture des investigations a reçu un accueil prudent mais rempli d’espoir du côté des proches. Les magistrats de la Procure de Rome vont notamment exploiter les avancées techniques :

  • Examen des bossols : des douilles de petit calibre conservées dans le dossier seront analysées à l’aide de méthodes balistiques modernisées pour déterminer précisément l’arme utilisée.
  • Analyse d’empreintes : une empreinte digitale ou palmaire repérée sur l’une des portes de l’armoire fera l’objet de nouvelles techniques de révélation et de comparaison avec les fichiers disponibles.

Ces procédés inédits en 1994 permettent aujourd’hui d’obtenir des motifs plus nets et de croiser les relevés avec les bases de données actuelles, offrant une chance de rouvrir des pistes anciennes ou d’en découvrir de nouvelles.

Contexte juridique et délai de prescription

Le meurtre d’Antonella Di Veroli étant un crime passible de réclusion criminelle à perpétuité, le délai de prescription n’est pas applicable. La procédure peut donc être relancée sans limite de temps, tant que des éléments nouveaux justifient l’action publique. Cette spécificité légale justifie la réouverture, confirmée par les magistrats de piazzale Clodio.

Réactions de la famille et perspective

Si l’émotion est toujours vive chez les proches, la sœur d’Antonella, Carla Di Veroli, ne se cache pas derrière un mutisme prudent : « Nous ne ferons aucun commentaire pour respecter le travail des enquêteurs, auxquels nous accordons toute notre confiance et notre gratitude ». Cette déclaration, transmise par le conseil familial, illustre une attente mesurée mais ferme quant à la suite des investigations.

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Un nouveau chapitre pour la justice

La réactivation du dossier fait suite à la plaidoirie de Me Vasaturo, qui a mis en lumière la nécessité de réexaminer les preuves matérielles et les témoignages jamais exploités. À l’aune de ces nouveaux moyens techniques, le système judiciaire entend démontrer sa capacité à corriger les erreurs du passé et à rendre justice, même après trois décennies.

Le rôle du numérique et des archives

En parallèle des analyses balistiques et d’empreintes, la numérisation des archives judiciaires permettra aux enquêteurs de consulter rapidement toute la chronologie des actes, des auditions et des rapports d’expertise. Ce traitement informatisé contribue à détecter de possibles incohérences ou zones d’ombre, jusque-là dissimulées dans des documents papier.

Les prochaines étapes à surveiller

Dans les semaines à venir, les magistrats confirmeront :

  • Le calendrier des nouveaux examens techniques.
  • L’audition d’éventuels témoins supplémentaires, identifiés à l’aide du bouche-à-oreille conscrit ou des réseaux sociaux.
  • La communication des premiers résultats au cabinet de Me Vasaturo, avant la transmission au juge d’instruction.

Au-delà du cas Di Veroli, cette réouverture illustre la persistance de la quête de vérité, même après de longues années. Pour les lecteurs et la société, elle rappelle l’importance d’un système judiciaire résilient, capable de renouer avec les faits et d’innover pour éclairer les affaires les plus anciennes.