Le plan inédit d’Eni pour une transition énergétique 100 % juste – votre région va être métamorphosée !

Eni structure sa “Just Transition” autour d’un dialogue inédit

Face à l’urgence climatique et à la pression croissante pour réduire les émissions de carbone, Eni a convoqué, le 17 septembre 2025 au siège social de Civitavecchia, une journée de concertation inédite. Institutions, universités, entreprises et société civile se sont ainsi réunies pour travailler main dans la main sur les modalités d’une transition énergétique qui soit à la fois ambitieuse et socialement équitable.

Un cadre de collaboration multi-acteurs

En organisant “Eni for a Just Transition”, le groupe italien a voulu dépasser la simple consultation symbolique. Ont participé :

  • Les autorités portuaires de Civitavecchia, pour aborder l’impact logistique et économique du port.
  • Des représentants du gouvernement sud-coréen, témoins d’un partenariat naissant sur l’hydrogène vert et les navires électriques.
  • Des ONG locales et des associations de protection de l’environnement, pour veiller à la préservation des écosystèmes et des communautés.
  • Des centres de recherche publics et privés, chargés de partager les dernières innovations technologiques.

Ce format a permis d’articuler les points de vue et d’identifier les priorités locales, tout en intégrant les meilleures pratiques internationales.

Mettre la “transition juste” au cœur de la stratégie

La notion de “Just Transition” renvoie à l’idée que la mutation énergétique ne doit pas laisser de populations ou de secteurs économiques sur le bord de la route. Plusieurs objectifs clés ont émergé :

  • Permettre le maintien et la création d’emplois décarbonés dans les bassins industriels.
  • Assurer la formation et le re-skilling des salariés vers les métiers de l’énergie verte.
  • Garantir un accès équitable à l’électricité propre pour tous les territoires, y compris les zones rurales ou éloignées.
  • Rééquilibrer les retombées économiques entre la compagnie, les fournisseurs, les collectivités et les citoyens.
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Eni a rappelé que sa responsabilité va au-delà du simple investissement dans les infrastructures : elle doit accompagner la société civile et les pouvoirs publics pour partager risques et bénéfices.

Axes de travail et engagements concrets

Plusieurs chantiers ont été mis en avant durant la journée :

  • Hydrogène vert : production d’H₂ à partir d’énergies renouvelables pour décarboner la chimie et le transport maritime.
  • Navires électriques : co-développement d’embarcations à zéro émission pour la desserte insulaire et le transport de marchandises.
  • Bilan carbone local : diagnostic complet des émissions fouillées par territoire, afin d’orienter les priorités d’action.
  • Projets pilotes de recyclage des composants solaires : boucler le cycle de vie des panneaux photovoltaïques et créer une filière circulaire.
  • Plateforme de données partagées : mise à disposition d’indicateurs environnementaux en temps réel pour les collectivités et les entreprises.

Ces engagements s’accompagnent de budgets pluriannuels dédiés et d’un dispositif de suivi indépendant, garantissant transparence et responsabilité.

Mobilisation des territoires : l’exemple de Civitavecchia

Le port de Civitavecchia sert de laboratoire grandeur nature :

  • Tests de bunkering à l’hydrogène pour les ferries et cargos.
  • Installation de bornes électriques à haute puissance pour les navires de plaisance et les bateaux de pêche.
  • Intégration d’une zone logistique terrestre 100 % raccordée à un réseau solaire-fonctionnel.
  • Partenariat entre Eni et les universités de Rome pour former les futurs ingénieurs de l’énergie verte.

Cette mise en œuvre territoriale démontre l’intérêt d’une approche descendante (stratégies globales) et ascendante (initiatives locales), dans laquelle chaque porteur de projet se sent co-responsable des résultats.

Les défis à relever et perspectives d’évolution

Si le ton est à l’optimisme, les enjeux restent considérables :

  • Financement : mutualiser les ressources publiques et privées pour amortir les coûts initiaux élevés des infrastructures vertes.
  • Régulation : adapter le cadre législatif pour accélérer les autorisations administratives et éviter les blocages.
  • Acceptabilité sociale : communiquer largement pour donner du sens aux transformations, en particulier auprès des salariés et des élus locaux.
  • Innovation continue : encourager les start-ups et les centres de recherche à proposer des solutions de rupture, notamment sur la captation de CO₂ et le stockage d’énergie.
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Eni a rappelé son ambition de déployer une vingtaine de projets consacrés à l’hydrogène et aux carburants synthétiques d’ici 2030, tout en réduisant ses émissions propres de 35 % sur la même période. La prochaine étape sera le déploiement d’un observatoire en ligne, hébergé par une fondation indépendante, pour publier trimestriellement les indicateurs clefs.

Une invitation à co-construire l’avenir

En réunissant tous les acteurs, Eni trace un chemin vers une transition énergétique responsable et partagée. À condition d’entretenir ce dialogue et de mesurer chaque avancée, la promesse d’une “Just Transition” peut se concrétiser. Les territoires de demain se font aujourd’hui, sur la base d’un engagement collectif et d’une volonté politique forte.

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