Rome en éruption : poubelles et voitures incendiées après la marche pro-Palestine – vous ne croirez pas pourquoi !

Un rassemblement pacifique dégénère près de Santa Maria Maggiore

La manifestation pro-Palestine organisée dans le centre de Rome s’est achevée sans incident majeur. Pour autant, vers 18 h, un groupe d’environ cinquante personnes s’est séparé du cortège principal à l’approche de la basilique Santa Maria Maggiore. Ce détachement a rapidement donné lieu à des chants et saccages ponctuels avant de passer à l’action violente.

Déclenchement des violences : poubelles et véhicules en feu

Selon les témoins, les premiers jets de projectiles ont visé des cordons de policiers positionnés près des marches de l’édifice. Face à l’avancée, les manifestants ont incendié plusieurs containers à déchets et mis le feu à une voiture garée à proximité. Les flammes, nourries par les mobilier urbain, ont dégagé un panache de fumée dense, contraignant les riverains à se confiner.

  • Lieu précis : via Merulana, angle Piazza Vittorio.
  • Heure approximative : entre 18 h et 18 h 30.
  • Objets incendiés : trois conteneurs poubelles, un véhicule particulier.

La réplique policière : lacrymogènes et canons à eau

Face à cette flambée de violences, la police anti-émeutes a mis en œuvre un dispositif d’envergure :

  • Lacrymogènes : dispersant la foule à deux reprises pour éviter l’extension des actes de vandalisme.
  • Canons à eau : pulvérisant un jet puissant pour maîtriser l’incendie des containers et repousser les émeutiers.
  • Bloques de routes : déploiement de véhicules blindés légers pour sécuriser les accès à la basilique.

Plusieurs arrestations ont été enregistrées, dont un tiers pour outrage et rébellion, les autres pour dégradations aggravées et mise en danger de la vie d’autrui.

Profil des fauteurs de troubles

Parmi les casseurs, on retrouve un mélange d’activistes extrémistes et de jeunes à la recherche de confrontation. La police a relevé :

  • Présence de banderoles hostiles à l’institution européenne et slogans anti-police.
  • Utilisation de casques, de boucliers de fortune et de cocktails Molotov artisanaux.
  • Préparation logistique avancée : chaîne de ravitaillement en projectiles et préparation des foyers d’incendie.
Article à lire  Vous ne devinerez jamais pourquoi SpaceX met 2 milliards dans xAI !

Ces signes laissent penser à une planification préalable de l’action violente, détournant l’objectif initial de la marche.

Contexte politique et social

Le rassemblement, autorisé et encadré par la Préfecture de Rome, visait à dénoncer l’opération militaire en cours à Gaza et appeler au respect des droits des civils. Une manifestation qui rassemblait près de 200 000 personnes en journée, sans heurts. L’irruption de cette minorité radicalisée a créé un malaise quant à la sécurité des futurs événements de ce type.

Les autorités soulignent l’importance de distinguer la marche pacifique, encadrée par des associations de droits de l’homme et des mouvements de solidarité, de la minorité violente qui cherche à instrumentaliser le mot ‹‹ Palestine ›› à des fins de déstabilisation urbaine.

Réactions des autorités et suite judiciaire

Le maire de Rome a condamné « avec la plus grande fermeté » ces actes, réaffirmant la liberté de manifester dans le respect de la loi. Le préfet a annoncé l’ouverture d’une enquête sur les complicités éventuelles et la vérification des photos et vidéos amateurs diffusées sur les réseaux sociaux.

Les premières auditions doivent être conduites par la section antiterroriste du parquet de Rome. Les contrevenants risquent :

  • Peines de prison (de un à cinq ans) pour mise en danger et dégradations volontaires.
  • Forte amende administrative et confiscation des matériels saisis (casques, bombes artisanales, etc.).
  • Interdiction future de participation à des manifestations publiques.

Enjeux pour les prochains rassemblements

À quelques jours d’une nouvelle manifestation prévue sur le même thème, les services de l’ordre réévaluent leurs plans de déploiement. Les points clés :

  • Renforcement des contrôles d’accès et fouilles systématiques.
  • Coordination accrue entre la police municipale, la préfecture et la Digos (section antiterroriste).
  • Mise en place de zones tampon pour séparer les groupes pacifiques et les provocateurs.
Article à lire  WhatsApp révolutionne la sécurité : Découvrez la nouvelle fonctionnalité de confidentialité qui protège vos conversations !

L’objectif est de garantir le droit de manifester tout en prévenant les agissements violents, évitant ainsi que quelques extrémistes ne portent ombrage à un mouvement de solidarité majoritairement pacifique.