Mission ExoMars : Découvrez pourquoi le rover Rosalind Franklin va révolutionner l’exploration martienne en 2030 !
La collaboration entre l’Agence spatiale européenne (ESA) et la NASA a franchi une nouvelle étape avec l’annonce du lancement du rover Rosalind Franklin, conçu pour explorer la surface martienne. Prévu pour être lancé en 2028, ce projet marque la seconde phase de la mission ExoMars, avec des objectifs scientifiques ambitieux qui suscitent l’intérêt de la communauté scientifique mondiale.
Le Contexte de la Mission ExoMars
La mission ExoMars, divisée en deux parties, a débuté avec l’envoi du Trace Gas Orbiter et du lander Schiaparelli en 2016 à bord d’une fusée russe Proton-M. Malheureusement, le lander Schiaparelli s’est écrasé lors de son atterrissage sur Mars. Initialement prévu en 2022, le lancement du rover Rosalind Franklin avait été retardé suite à la suspension de la coopération entre l’ESA et Roscosmos en réaction à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Avec le retrait de la Russie, l’ESA se retrouvait sans option pour l’acheminement du rover jusqu’à la planète rouge.
Un Soutien Américain Envisagé
Dans ce contexte, la NASA a joué un rôle crucial en fournissant le lanceur nécessaire à la mission, tandis que le lander sera développé par la division Defence and Space d’Airbus UK, responsable de la construction du rover. Si tout se déroule comme prévu et aucun nouveau retard n’intervient, Rosalind Franklin devrait entamer sa voyage vers Mars en 2028 et y arriver deux ans plus tard, devenant ainsi le premier rover européen à explorer la surface martienne.
La descente du rover sur Mars est une étape critique qui devra être exécutée avec précision. Elle durera environ six minutes et sera assistée par l’utilisation de parachutes couplés à des rétrofusées pour ralentir la vitesse de chute. Deux rampes seront déployées pour permettre au rover de se poser en douceur sur le terrain martien.
Objectifs Scientifiques et Incertitudes
Le principal objectif du rover Rosalind Franklin est d’analyser la composition du sol martien, à l’aide d’un foret spécial capable de prélever des échantillons jusqu’à une profondeur de deux mètres. Ces échantillons pourraient révéler des indices précieux sur la présence possible de vie passée ou présente sur la planète.
Malgré ces objectifs prometteurs, l’avenir du projet reste incertain. En 2012, pour des raisons budgétaires, la NASA avait déjà envisagé de se retirer de la mission, et il reste à voir si elle pourrait de nouveau revoir ses priorités, notamment en raison des ambitions de l’administration américaine de voir SpaceX et sa nouvelle plateforme Starship atterrir sur Mars d’ici 2028.
L’Impact de Rosalind Franklin
La mission du rover Rosalind Franklin, bien qu’elle puisse paraître redondante face aux autres projets martiens, y compris ceux de SpaceX, représente un symbole d’efforts conjoints pour la conquête pacifique de l’espace. Le projet incarne également les espoirs de la communauté scientifique européenne de renforcer leur présence et influence dans l’exploration spatiale.
Alors que le monde surveille attentivement l’évolution de cette mission, la capacité des agences spatiales européennes à surmonter les défis géopolitiques et scientifiques sera déterminante pour le succès de cet ambitieux projet. L’atterrissage et l’exploration réussis du rover sur Mars signifieraient une avancée importante dans la compréhension de notre système solaire et des conditions qui règnent sur Mars, renouvelant ainsi la quête incessante de l’humanité pour découvrir les secrets de l’univers.