Accord Historique chez Beko : Découvrez Comment l’Avenir Industriel de l’Italie Est en Jeu !

Un accord historique a été officialisé aujourd’hui entre Beko Europe, le gouvernement italien, les régions concernées et les syndicats, dessinant un plan ambitieux de transformation industrielle pour les sites italiens de la multinationale. Une initiative qui s’inscrit dans la continuité des discussions avec les travailleurs et marque un tournant dans la stratégie de réorganisation et de relance de la production industrielle en Italie.

Cadre et objectifs de l’accord

Mettant en avant une démarche structurée, cet accord vise à garantir la durabilité et la compétitivité des établissements italiens de Beko à long terme. Tout en écartant définitivement l’idée de licenciements collectifs, il prévoit une réduction des sureffectifs initialement envisagée, avec la mise en place de départs volontaires incitatifs. L’entreprise a par ailleurs annoncé un investissement de 300 millions d’euros, dont un tiers dédié à la recherche et développement, reflétant son engagement à soutenir l’innovation.

Néanmoins, cet accord n’efface pas l’impact des pertes d’emplois, qui concerne plusieurs salariés et qui sera géré en partie grâce à des départs anticipés à la retraite. Plus de 1 000 postes demeurent concernés par ces départs, parmi lesquels des cadres et des salariés du secteur commercial.

Le cas incertain de l’usine de Sienne

Parmi les sites les plus touchés, l’usine de Sienne devra cesser ses activités manufacturières d’ici la fin 2025. Un projet de réindustrialisation est prévu pour maintenir une activité productive durable à moyen terme. Le défi consistera à trouver un investisseur pour relancer ce site employant actuellement 299 personnes. Cependant, rien ne garantit que l’ensemble des emplois pourra être préservé suite à la transition. Durant cette phase d’incertitude, une mise en chômage technique prolongée sera nécessaire en attendant un potentiel redémarrage.

Réactions syndicales et perspectives futures

Les syndicats ont salué un « bon accord » selon Barbara Tibaldi, secrétaire nationale Fiom-Cgil, soulignant le consensus obtenu auprès des employés. Elle affirme que la lutte menée par les travailleurs a permis d’atteindre un compromis garantissant l’emploi dans un secteur stratégique tel que l’électroménager.

Pour les représentants syndicaux comme Vera Buonomo et Gianluca Ficco, cet accord incarne non seulement un sursis face à l’urgence économique, mais également une ouverture vers une réindustrialisation viable, notamment pour les travailleurs de Sienne. Ils préconisent la mise en place d’une table sectorielle pour renforcer l’industrie électroménagère sur le long terme.

Nécessité d’un soutien gouvernemental continu

Adolfo Urso, ministre des Entreprises et du Made in Italy, a quant à lui qualifié cet accord d’historique, axé sur une gestion proactive de la transition industrielle tout en soulignant le rôle central de l’Italie au sein de la stratégie européenne de Beko. Le ministre a également promis un soutien continu aux industries clés, essentielles à la valorisation du savoir-faire local.

Beko a identifié des zones d’intervention pour aligner la main-d’œuvre sur les nouvelles exigences opérationnelles, assurant ainsi stabilité et durabilité futures des activités. Dans ce cadre, un programme de soutien et d’incitations a été développé pour accompagner la mise en œuvre du plan de transformation.

En somme, ce plan prévoit des investissements ciblés dans différentes usines :

• À Cassinetta di Biandronno, pour les produits encastrables et les innovations énergétiques.
• À Melano, pour devenir hub européen de production de plaques de cuisson.
• À Comunanza, focalisé sur les grandes capacités de lavage.
• À Carinaro, centre stratégique de gestion des pièces détachées.

Avec espoir, ces allocations fourniront un élan à l’industrie et stabiliseront les emplois dans les années à venir.