BOMBE : Trump exclut la Chine des puces NVIDIA Blackwell – l’IA mondiale en état d’alerte !
Trump veut réserver les puces NVIDIA Blackwell aux seules entreprises américaines
Lors d’une interview accordée à l’émission 60 Minutes de la CBS, puis confirmée devant des journalistes à bord de l’Air Force One, Donald Trump a déclaré que les puces d’intelligence artificielle les plus puissantes de NVIDIA, basées sur l’architecture Blackwell et Blackwell Ultra, ne devraient être vendues qu’aux entreprises américaines. Selon lui, ces composants, véritables « moteurs » des modèles avancés de deep learning, ne doivent pas sortir des frontières des États-Unis pour éviter qu’ils ne profitent à des concurrents étrangers, en particulier en Chine.
Une déclaration assortie d’imprécisions
La position ferme affichée par l’ancien président pose plusieurs questions :
Le contexte des contrôles à l’exportation
Depuis 2023, Washington a inscrit plusieurs architectures de puces IA sur la liste « Entity List », soumettant les fabricants à des licences d’exportation plus strictes. L’objectif officiel est de limiter l’accès à ces technologies sensibles aux pays jugés à risque pour la sécurité nationale. Cependant :
La réponse de Microsoft
À peine annoncée, la déclaration de Trump a suscité un démenti de la part de Microsoft. Brad Smith, président et directeur juridique du géant de Redmond, a tenu à souligner :
Ce message confirme la poursuite des exportations vers près de 20 pays tiers, malgré les déclarations présidentielles.
Un impact limité, mais un signal fort
Malgré l’euphorie médiatique, les coulisses du commerce international des semi-conducteurs restent soumises à des processus réglementaires complexes :
- Les licences d’exportation sont gérées par le Bureau of Industry and Security (BIS) du Département du Commerce américain.
 - Chaque demande fait l’objet d’une évaluation individuelle, prenant en compte les aspects sécuritaires, économiques et géopolitiques.
 - Jusqu’à présent, des entreprises comme Google, Amazon, Microsoft ou Meta ont obtenu des autorisations pour alimenter leurs filiales en Europe et au Moyen-Orient.
 
En pratique, les performances industrielles des fabricants de puces, la disponibilité des stocks et la concurrence chinoise (avec SMIC et Huawei) pèsent davantage sur la stratégie long terme que des annonces unilatérales.
Risques pour la position de NVIDIA
La Californie reste le foyer de près de 80 % de la recherche avancée en IA. NVIDIA, en leader incontesté des GPU dédiés au calcul intensif, pourrait toutefois souffrir d’une incertitude prolongée :
Enjeux géopolitiques et économique
La bataille pour la supériorité en IA se joue autant dans les couloirs diplomatiques que dans les fonderies de puces. Deux logiques s’affrontent :
Le discours tranché de Donald Trump traduit la tentation d’un protectionnisme technologique, mais l’efficacité opérationnelle d’un tel choix reste à démontrer face à la réalité d’un marché mondial interdépendant.
L’incertitude plane sur les prochaines étapes
Pour l’heure, ni la Maison-Blanche ni l’administration Biden (via le Bureau of Industry and Security) n’ont formalisé de nouveau règlement. Les entreprises s’y préparent néanmoins :
Dans les prochaines semaines, les acteurs du secteur scruteront chaque déclaration officielle ainsi que le texte de loi éventuel. Car derrière les grands discours, c’est tout un écosystème – chercheurs, ingénieurs, industriels – qui attend de savoir s’il pourra continuer à innover ou devra pivoter vers de nouvelles architectures.
								


                                    
                                    
                                    
                                    
                                    
                                                                                
                                    
                                    
                                    