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NVIDIA et Intel viennent de sceller un partenariat aussi surprenant qu’ambitieux : le premier, maître incontesté des cartes graphiques, injectera 5 milliards de dollars dans le second, pionnier des processeurs x86. Au-delà de la transaction financière, cette alliance stratégique vise à développer « plusieurs générations » de produits destinés aux centres de données et aux PC, en croisant les atouts respectifs des deux géants.

Détails de l’investissement et réaction du marché

NVIDIA a annoncé l’acquisition d’actions Intel à 23,28 $ l’unité, pour un montant total de 5 milliards de dollars. Une opération massive qui a immédiatement provoqué un bond de plus de 30 % du cours des actions Intel. Pour NVIDIA, cette mise de capitaux représente un souffle vital, alors que l’entreprise menée par Jensen Huang fait face à des vents contraires sur plusieurs fronts – concurrence accrue, cyberguerres technologiques et ajustements macroéconomiques.

  • Montant de l’investissement : 5 milliards de dollars.
  • Prix d’achat de l’action Intel : 23,28 $.
  • Impact immédiat : +30 % pour les actions Intel.

Une collaboration historique malgré plus de 30 ans de rivalité

Le rapprochement entre NVIDIA et Intel peut sembler contre-intuitif. Depuis la création de NVIDIA en 1993, les deux sociétés s’affrontent sur le terrain des puces graphiques et des chipsets. En 2009, un litige a culminé avec l’interdiction des chipsets nForce pour les processeurs Nehalem, poussant NVIDIA hors du marché des chipsets. Le règlement amiable de 2011 a coûté 1,5 milliard de dollars à Intel pour l’usage de technologies graphiques NVIDIA. Aujourd’hui, cette inimitié se mue en complémentarité : chaque entreprise reconnaît la nécessité d’unir ses forces pour rester compétitive face à l’essor des hyperscalers cloud et des puces maison de concurrents comme AMD et ARM.

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Architecture et interconnexion : NVLink au cœur du dispositif

Le communiqué commun précise que :

  • Intel conçoit une CPU x86 sur-mesure destinée aux centres de données IA, que NVIDIA intégrera dans ses infrastructures.
  • Les processeurs Intel et les GPU NVIDIA communiqueront via NVLink, le bus à haute bande passante développé par NVIDIA.
  • Les futures RTX GPU sous forme de chiplets seront encapsulées dans des SoC Intel pour PC de bureau, ouvrant la voie à des unités hybrides CPU+GPU plus compactes et performantes.

Ce schéma permettrait de réduire la latence entre calcul graphique et calcul général, un atout majeur pour l’entraînement de modèles d’intelligence artificielle et pour les jeux vidéo exigeants en ressources.

Implications pour le marché des serveurs et des PC

Du côté des centres de données, NVIDIA vise clairement les workloads IA, où Intel pourra tirer parti de ses compétences en fabrication et en packaging de puces. L’arrivée d’une CPU Intel « validée » par NVIDIA rassure les clients hyperscale, qui bénéficieront d’une solution clé en main, intégrant processeur et accélérateur de manière cohérente.

Sur le segment PC, l’intégration de cores GPU AMD (RTX) dans les SoC Intel rompt avec la stratégie actuelle de confier la production de ces cartes à TSMC. Il reste toutefois à savoir si NVIDIA utilisera les fonderies Intel (Intel Foundry Services) ou poursuivra sa collaboration historique avec TSMC pour la gravure de ses GPU.

Une mauvaise nouvelle pour AMD ?

Avec cette alliance, AMD, principal concurrent d’Intel en CPU et de NVIDIA en GPU, se retrouve pincé sur deux fronts : d’un côté, les processeurs Intel customisés pour l’IA, de l’autre, les GPU NVIDIA directement embarqués dans les SoC Intel. AMD devra redoubler d’efforts sur sa stratégie « mix CPU + GPU » (APU) et accélérer ses développements dans le domaine des chiplets pour ne pas perdre du terrain.

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Conséquences légales et réglementaires

L’accord a été signé simultanément avec le gouvernement américain, dans le cadre d’un programme de soutien aux technologies critiques. Il faudra cependant obtenir l’aval des autorités antitrust, tant américaines qu’européennes, soucieuses de préserver la concurrence sur les marchés des semi-conducteurs et des serveurs cloud. Les prochaines semaines seront cruciales pour lever ces derniers obstacles réglementaires.

Perspectives pour l’innovation et la souveraineté technologique

Enfin, cette entente souligne une tendance lourde : les grandes firmes high-tech privilégient désormais les partenariats stratégiques, quitte à tourner la page des rivalités historiques, pour accélérer l’innovation face à la montée en puissance de challengers chinois (Huawei, SMIC) et des architectures ARM. En unissant leurs forces, Intel et NVIDIA pourraient poser une première brique d’un écosystème semi-conducteur plus intégré, essentiel pour garantir la souveraineté technologique des pays occidentaux.