Damas en émoi : un kamikaze fait exploser une église en plein office – le bilan glaçant

Description de l’attaque

Dimanche après-midi, une puissante explosion a secoué la petite église de Mar Elias, située dans le quartier de Dwelah à Damas, peu avant la fin de la messe dominicale. Selon la presse internationale, un individu identifié comme kamikaze a pénétré dans le lieu de culte puis déclenché son gilet explosif, semant la terreur parmi les fidèles rassemblés. Les murs de la façade se sont effondrés, réduisant en décombres une partie de l’édifice et projetant les bancs et les vitraux à plusieurs mètres de distance.

Bilan humain et témoignages

Les autorités syriennes font état d’un bilan provisoire d’au moins 20 personnes tuées et 52 blessées, dont plusieurs enfants. Les secours sont rapidement intervenus : ambulances, équipes médicales et forces de l’ordre ont sécurisé les lieux et évacué les victimes vers les hôpitaux de Damas. Dans une vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux, on distingue des fidèles pris de panique, certains portant des plaies ensanglantées, d’autres portant secours aux blessés.

Un témoin oculaire, présent à l’entrée de l’église, a relaté : “L’individu est entré puis a ouvert le feu avant de se faire exploser. Nous ne comprenions pas, il était parmi nous comme un homme ordinaire.” Plusieurs fidèles confirment que l’assaillant a tiré au moins une rafale avant de passer à l’acte suicidaire.

Contexte des minorités chrétiennes en Syrie

La communauté chrétienne de Damas, estimée à plusieurs dizaines de milliers de personnes, vit depuis plus d’une décennie entre crainte et résilience. Durant la guerre civile, certains quartiers chrétiens avaient été ciblés par divers groupes armés, dont l’État islamique (ISIS). Les attaques contre des lieux de culte représentent un défi sécuritaire majeur pour un pays qui tente de sortir d’une décennie de conflit.

Article à lire  Révolution chez GM : Découvrez comment l'IA de NVIDIA transforme voitures et usines !

L’église Saint Elias de Dwelah est l’un des rares sanctuaires à avoir continué d’accueillir régulièrement des célébrations publiques. Sa démolition partielle frappe profondément les chrétiens de Damas, déjà éprouvés par l’exode de milliers de familles vers l’étranger.

Responsabilités et réactions officielles

  • Ministère de l’Intérieur syrien : a attribué l’attentat à l’organisation ISIS, estimant que l’assaillant en était un membre, et annoncé l’ouverture d’une enquête pour identifier d’éventuels complices.
  • Gouvernement syrien : a renforcé la sécurité autour des lieux de culte, annonçant la mise en place de patrouilles supplémentaires et de contrôles renforcés dans la capitale.
  • France : par la voix de son ministère des Affaires étrangères, Paris a « condamné avec la plus grande fermeté cet attentat abject » et affirmé sa solidarité « avec le peuple syrien et les chrétiens de la région », soulignant le « désir d’une Syrie retrouvant la paix ».

Enjeux sécuritaires et risques de nouvelles violences

Cette attaque survient dans un contexte où l’État islamique tente de regagner du terrain dans certaines régions désertiques de Syrie. Les services de renseignement internationaux mettent en garde contre une possible montée des attentats-suicides, ciblant aussi bien les minorités religieuses que les symboles de l’autorité étatique.

La protection des lieux de culte apparaît désormais comme une priorité vitale : les communautés chrétiennes et alaouites réclament une présence policière accrue et l’installation de dispositifs de détection d’explosifs. Dans plusieurs pays européens abritant une diaspora syrienne, des mesures similaires ont été adoptées après des appels à la vigilance lancés par les responsables religieux.

Impacts régionaux et perspectives de paix

Sur le plan régional, l’attentat ravive les tensions entre Damas et les groupes rebelles toujours actifs, ainsi qu’avec les puissances étrangères soutenant l’opposition. Dans le même temps, la communauté internationale redoute une nouvelle flambée de violence sectaire, susceptible de compromettre les efforts de stabilisation du pays.

Article à lire  Révolution dans l'IA : Découvrez Comment DeepSeek Va Briser les Chaînes de la Censure !

Pour les chrétiens de Syrie, cette tragédie renforce l’urgence d’un retour à la paix et à la réconciliation nationale. Plusieurs démarches diplomatiques sont en cours : l’ONU a prévu une session de son Conseil de sécurité pour aborder la question de la protection des minorités et la lutte contre le terrorisme. Parallèlement, des ONG œuvrent à l’assistance psychologique et matérielle des familles de victimes.

Alors que la nation syrienne s’efforce de panser ses plaies, l’église Mar Elias de Dwelah symbolise la fragilité retrouvée des communautés assyro-chaldéennes et grecques orthodoxes de Damas. Le besoin d’une réponse coordonnée, associant renforcement des services de sécurité, soutien international et dialogue interreligieux, n’a jamais été aussi pressant.