Gaza : un accord imminent en 48 h – découvrez le point noir qu’Israël refuse de céder !

Selon plusieurs sources anonymes citées par la chaîne américaine CNN, un accord de cessez-le-feu entre Israël et le mouvement Hamas pourrait être conclu dans les prochaines 48 heures. Cette perspective a été confirmée par le président des États-Unis, Donald Trump, qui a déclaré que « les négociations avancent très bien » et qu’il envisagerait de se rendre au Moyen-Orient « dès dimanche » pour soutenir une signature officielle.

Des pourparlers à haute tension à Sharm el-Sheikh

Les négociations se tiennent à Sharm el-Sheikh, sous l’égide du Qatar et de l’Égypte, deux médiateurs historiques du conflit. Aux côtés des envoyés qataris, figurent le chef de l’intelligence turque et des représentants clés du gouvernement israélien. L’objectif immédiat : obtenir la libération de tous les otages détenus à Gaza et lever les barrières militaires autour du territoire palestinien.

  • Arrivée des négociateurs israéliens et qataris : installation des pourparlers dans le complexe hôtelier Al-Masah.
  • Rôle turc : le ministre des Affaires étrangères, Hakan Fidan, assure un pont entre les différentes délégations.
  • Présence américaine : émissaires de la Maison-Blanche participent aux discussions et garantissent un suivi diplomatique constant.

Le veto israélien et la question des prisonniers

Au cœur de l’impasse se trouve le refus d’Israël de libérer deux figures emblématiques de la cause palestinienne : Marwan Barghouti et Ahmad Saadat. Hamas a fourni des listes de près de 20 otages encore en vie, tandis qu’Israël a présenté ses propres listes de près de 1 700 prisonniers, dont 280 condamnés à la réclusion à perpétuité.

  • Marwan Barghouti et Ahmad Saadat : qualifiés de « ligne rouge » par Jérusalem, leur libération est inacceptable pour le gouvernement Netanyahu.
  • Demandes de Hamas : au moins 250 condamnés à perpétuité en échange de la totalité des otages civils et militaires.
  • CORPUS SANCTA : la liste palestinienne inclut aussi la restitution des corps de Yahya et Mohammed Sinwar, dirigeants du Hamas.
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Calendrier et modalités de l’échange

Les médiateurs qataris ont fixé un calendrier serré. L’idée est d’annoncer un accord cette semaine et de commencer les libérations dès la semaine suivante :

  • Signature prévue avant vendredi 10 octobre.
  • Premier groupe d’otages libérés dès lundi 13 octobre.
  • Négociation du désarmement de l’aile militaire de Gaza et du retrait partiel des forces israéliennes.

Dans les coulisses, l’Égypte et le Qatar ont exigé des garanties écrites sur la sécurité post-cessez-le-feu, notamment le maintien d’un couloir humanitaire permanent et l’accès des organisations internationales.

Le rôle clé des puissances régionales

Au-delà des médiateurs qataris, d’autres acteurs régionaux pèsent sur le succès ou l’échec du processus :

  • Égypte : le président Abdel Fattah al-Sissi a invité Donald Trump à assister à la cérémonie de signature, un geste symbolique fort.
  • Turquie : Hakan Fidan joue la carte de la fermeté sur la libération des prisonniers, tout en maintenant un dialogue étroit avec les deux camps.
  • Arabie saoudite et Émirats : ces monarchies ont délivré des messages de soutien discret à un compromis, pressant pour une stabilisation durable.

Pressions et craintes d’escalade

Si les médiateurs affichent un « optimisme prudent », certains responsables israéliens doutent encore de la faisabilité d’un cessez-le-feu rapide. La principale crainte est que des factions extrémistes au sein du Hamas ne respectent pas les accords, relançant ainsi les hostilités. De même, la population civile de Gaza, épuisée par les bombardements, reste sceptique face aux promesses de l’aile politique du mouvement.

Quelques points d’achoppement persistants

Plusieurs sujets divisent toujours les deux parties :

  • Le désarmement : Gaza exige un retrait total des armes lourdes, alors qu’Israël ne souhaite qu’un désarmement partiel.
  • La reconquête de territoires tampon : Israël veut conserver des zones sécurisées, alors que les Palestiniens réclament un contrôle complet de la Bande.
  • Les clauses de suivi : la mise en place de mécanismes indépendants de vérification reste à négocier.
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Une visite de Trump en ligne de mire

Donald Trump a officiellement confirmé son intention de se rendre en personne au Moyen-Orient « vers le week-end » si un accord était conclu. Selon les médias israéliens, les autorités de Jérusalem se préparent à cette éventualité, tant pour capitaliser sur la diplomatie américaine que pour conforter la légitimité du compromis.

De son côté, la Maison-Blanche insiste sur l’importance d’un accord « global » : échange d’otages, retrait progressif des troupes et ouverture d’un processus politique pour la reconstruction de Gaza.