Hollywood en larmes pour Robert Redford : découvrez qui a dit “un des derniers lions s’en est allé” !

Un géant s’éteint : Robert Redford, l’icône du cinéma indépendant

Le cinéma mondial est en deuil depuis l’annonce du décès de Robert Redford, légende hollywoodienne et fondateur du Sundance Film Festival. Âgé de 89 ans, Redford a traversé sept décennies de carrières avec une élégance rare, imposant à chaque rôle son charisme naturel et une sensibilité profondément humaine. Acteur, réalisateur, producteur et militant écologique, il laisse derrière lui une empreinte indélébile dans la culture cinématographique mondiale.

Parcours d’un artiste engagé

Après des débuts télévisuels dans les années 1960, Robert Redford explose à l’écran grâce à des films devenus cultes : “Butch Cassidy et le Kid” (1969), “Le Cavalier électrique” (1979) ou encore “Out of Africa” (1985), dans lequel il donne la réplique à Meryl Streep. Son jeu alliait la force intérieure et la fragilité, conférant à chaque personnage une humanité touchante. À travers ces rôles, il incarnait l’Amérique de l’époque, ses rêves, ses révoltes et ses doutes.

Le Sundance Film Festival : un tremplin pour le cinéma indépendant

En 1978, Redford fonde le Sundance Institute puis, deux ans plus tard, le Sundance Film Festival à Park City (Utah). Visionnaire, il offre une plateforme aux cinéastes émergents, souvent écartés par les studios. Parmi les talents révélés figurent Quentin Tarantino, Steven Soderbergh, ou encore Ang Lee. Le festival est devenu le rendez-vous incontournable de la création cinématographique indépendante, propulsant des œuvres audacieuses et innovantes.

Un militant pour l’environnement

Redford n’a cessé d’utiliser sa notoriété au service de causes écologiques. Fondateur de la Robert Redford Conservancy for Southern Utah University, il s’est engagé dans la protection des paysages de l’Utah et de la biodiversité. Son activisme se traduisait aussi à l’écran : il co-produit “A River Runs Through It” (1992) et “The Legend of Bagger Vance” (2000), films teintés de réflexion sur la nature et le respect du vivant.

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Les hommages de ses pairs

À l’annonce de sa disparition, de nombreux acteurs et réalisateurs ont exprimé leur gratitude et leur émotion :

  • Jane Fonda : « Robert a été mon partenaire préféré, un acteur merveilleux et un activiste courageux. Il aimait profondément sa femme Sibylle. Le monde est meilleur grâce à lui. »
  • Meryl Streep : « L’un des derniers lions nous a quittés. Bob, tu resteras à jamais mon cher ami ». Elle évoque leur collaboration sur “Souvenir” en 1985, où la complicité à l’écran se mêlait à une véritable amitié.
  • Barbra Streisand : « Chaque jour de tournage de “Souvenir” était un pur bonheur. Nous étions si différents – lui, amoureux des chevaux, moi, allergique ! Pourtant, notre curiosité mutuelle rendait tout possible. »
  • Ethan Hawke : « Il a utilisé sa célébrité pour changer le monde, sa richesse pour soutenir les autres, son cœur pour inspirer, et sa vie pour servir. Merci. »
  • Ben Stiller : « Une icône américaine, créateur du Sundance, pilier du cinéma indépendant. Son héritage perdurera. »
  • Morgan Freeman : « Bob était un mentor et une source d’inspiration. Il voyait en chaque projet une opportunité d’élever l’âme. »
  • Thierry Frémaux (Festival de Cannes) : « Robert Redford, chevalier des grands espaces et pionnier du cinéma indépendant. Son élégance et sa vision ont changé notre art. »

Une filmographie et une vie hors norme

Plus de 70 rôles, neuf films réalisés, une cinquantaine de productions exécutives : Redford a porté à l’écran des récits puissants, souvent teintés de révolte ou de nostalgie. Il a su accompagner l’évolution du 7e art, du cinéma de studio à l’essor des plateformes numériques. Même lorsqu’il reprit la caméra pour des œuvres comme “Quiz Show” (1994) ou “L’Homme qui murmurait à l’oreille des chevaux” (1998), il garda en lui cette passion intacte pour la découverte et l’innovation.

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L’héritage Redford : liberté, indépendance et respect

En fondant Sundance, il prônait la liberté de création. En militant pour la planète, il démontrait le lien indissociable entre culture et environnement. En incarnant des héros complexes, il offrait au public des reflets de ses propres contradictions. Son exemple reste une leçon pour les générations futures : défendre la diversité, soutenir les voix émergentes, croire en la force du cinéma comme vecteur de changement.

Le monde du cinéma face à une figure tutélaire

Jamais Redford n’a cherché les feux de la rampe pour lui-même. Il préférait laisser la place aux talents qu’il aidait à éclore. Aujourd’hui, alors que la profession pleure l’un de ses plus beaux esprits, légions sont ceux qui mesurent l’impact de son engagement. De Leonardo DiCaprio à Robert De Niro, en passant par Spike Lee et Francis Ford Coppola, la liste des hommages s’allonge, témoignant d’un respect universel. Hollywood sait qu’il vient de perdre un pilier, mais aussi qu’un héritage de liberté et d’indépendance perdurera grâce à lui.

Robert Redford, une légende vivante

En quittant ce monde, Robert Redford laisse un vide immense. Son parcours, à la croisée de l’art et de l’engagement, incarne la promesse d’un cinéma libre, éthique et profondément humain. Les générations futures regarderont ses films et verront dans son itinéraire la trace d’une authenticité rare, celle d’un artiste qui a su conjuguer spectacle et sens critique, exigence esthétique et conscience écologique. Plus qu’un comédien, plus qu’un réalisateur, il fut un visionnaire dont l’empreinte ne s’effacera jamais.