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Incroyable : Meloni signe un pacte secret avec Saïed… pendant qu’un bateau de migrants agonise depuis 50 h !

Alors que l’Europe est secouée par la crise migratoire en Méditerranée, Giorgia Meloni a effectué deux déplacements inopinés : d’abord en Tunisie, puis en Turquie. Ces voyages, non annoncés à l’avance, visent à consolider la coopération sur les flux migratoires, mais suscitent déjà une vive polémique côté italien.

Contexte diplomatique et objectifs tunisiens

Arrivée à Tunis pour une entrevue avec le président Kais Saied, la Première ministre italienne a abordé plusieurs dossiers prioritaires :

Meloni a qualifié la coopération avec Tunis d’« excellente » et a salué les progrès enregistrés en matière de maîtrise des départs clandestins. Selon elle, le partenariat italo-tunisien est essentiel pour « garantir une gestion humaine et ordonnée des migrations ».

La polémique éclate à Rome

À peine les négociations terminées, l’opposition italienne a fustigé la dirigeante. Point particulièrement sensible : un navire humanitaire transportant 90 rescapés d’un naufrage, dont deux enfants décédés, était stationné depuis 50 heures dans la zone de sauvetage tunisienne en attendant un port d’accostage.

Les critiques se sont multipliées :

Pour l’opposition, la priorité donnée aux enjeux énergétiques met en péril la dimension humanitaire. Les opposants accusent le gouvernement Meloni de détourner le regard face à des drames en cours.

Les enjeux migratoires en Méditerranée centrale

La Tunisie demeure l’un des principaux points de départ pour les embarcations en direction des côtes italiennes et européennes. Depuis janvier 2025, les autorités italiennes ont constaté :

La rencontre Meloni–Saied porte l’urgence de renforcer le dispositif : saisies de bateaux de passeurs, formation des garde-côtes tunisiens, et développement de centres d’accueil en Tunisie.

Le rendez-vous avec Erdogan : un autre front diplomatique

Vendredi, en Turquie, Giorgia Meloni devait s’entretenir avec Recep Tayyip Erdoğan, alors même que la Turquie se positionne comme un acteur clé pour l’accueil et le transit des migrants syriens. Les sujets à l’agenda sont :

La position turque est stratégique, car Ankara joue le rôle de pivot entre l’Europe et les pays du Moyen-Orient. Meloni espère obtenir un accord similaire à celui conclu avec Tunis, mais adapté aux réalités du Bosphore.

Impact politique et réactions en Italie

Ce double déplacement est analysé à Rome comme un mouvement tactique pour consolider le leadership international de Meloni sur la question migratoire. Toutefois :

Les prochaines semaines seront décisives : l’opposition réclame une flottile de secours pour les migrants en détresse et des garanties écrites pour le débarquement en Italie. L’avenir des accords avec Tunis et Ankara sera déterminant pour la suite de la législature.

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