Incroyable : Trump avoue ne pas savoir s’il doit vraiment respecter la Constitution !

Le président Trump s’interroge sur son devoir de respecter la Constitution

Invité dimanche 4 mai sur NBC News dans l’émission « Meet the Press » animée par Kristen Welker, Donald Trump a surpris bon nombre d’observateurs en répondant « Je ne sais pas » lorsqu’on lui a demandé s’il se sentait tenu, en tant que président des États-Unis, de respecter la Constitution. Cette réplique, prononcée sans hésitation, soulève d’importantes questions sur la perception de son rôle et sur la séparation des pouvoirs qui structure la République fédérale américaine.

Une réponse inattendue face à la question du « due process »

Au cœur de l’entretien, la journaliste a évoqué la clause du « due process » (procès équitable) du cinquième amendement. Elle a interrogé le président sur le fait que tout citoyen, même lui, méritait un procès juste devant la loi. En réponse, Trump a déclaré :

  • « Je ne sais pas. Je ne suis pas avocat. »
  • Puis, soulignant ses avocats « brillants », il a assuré que son administration « suivra évidemment » les décisions de la Cour suprême.
  • Il a ajouté qu’il n’avait pas perçu la même interprétation de la Constitution que celle de la Cour suprême, laissant entendre une forme de divergence doctrinale.

Ce flottement met en lumière la fragilité du lien entre le pouvoir exécutif et l’État de droit : un président signifiant qu’il « ne sait pas » si ses actes doivent impérativement être soumis au texte fondamental choque l’opinion publique et les institutions chargées de garantir les libertés civiles.

Pas de troisième mandat… ou pas ?

Au fil de l’échange, Trump a également abordé la question d’un éventuel troisième mandat, rappelant le 22ᵉ amendement qui limite à deux la durée de la présidence. Ses propos, volontiers ambivalents, se sont succédé :

  • Il « ne cherche pas » à se présenter une nouvelle fois ;
  • Il a reconnu que « beaucoup de gens voudraient que je le fasse » ;
  • Il n’est « pas certain » que ce soit « constitutionnel ».
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Cette posture feignant l’incertitude constitutionnelle, alors même que la jurisprudence est établie, témoigne d’une stratégie politique ambiguë : laisser planer un doute sur ses intentions sans pour autant renoncer à mobiliser son électorat. En fin d’interview, il a cité plusieurs figures potentielles pour reprendre le flambeau du mouvement MAGA, parmi lesquelles J.D. Vance et Marco Rubio, signifiant qu’il conserve une influence durable sur le parti républicain.

Le fragile équilibre avec la Cour suprême

Interrogé sur son rapport à la Cour suprême, Trump a affirmé ne pas toujours partager ses interprétations, tout en assurant que ses avocats « suivraient » les décisions de la plus haute instance judiciaire. Cette nuance n’a pas manqué d’inquiéter :

  • Quelle latitude un président peut-il s’accorder pour « ne pas savoir » s’il doit obéir à la Constitution ?
  • Jusqu’où peut aller l’exécutif dans l’écart par rapport aux jugements rendus par les neuf juges de la Cour suprême ?

En soulignant le rôle décisif de ses conseillers juridiques, Trump se déporte vers une responsabilité partagée, qui ne dissipe pas les doutes sur la primauté du droit face aux caprices du pouvoir politique.

Le respect des amendements et de l’État de droit

Au-delà de la Constitution, la rapide mention de la nécessité d’un « proces équitable » renvoie à l’un des principes fondamentaux de la démocratie américaine. Le cinquième amendement garantit notamment :

  • Le droit à un procès équitable devant un jury impartial ;
  • La protection contre l’auto-incrimination (« I plead the Fifth »), ;
  • Le respect des procédures légales avant toute privation de vie, liberté ou propriété.
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En doutant de l’applicabilité de ce cadre légal à son propre exercice du pouvoir, le président jette une ombre sur la cohésion institutionnelle qui s’appuie sur le respect mutuel des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.

Réactions à Washington et au-delà

Les réactions ont été vives dans les cercles politiques et médiatiques :

  • Des élus républicains ont souligné l’ironie de tels propos de la part d’un président prêt comme jamais à invoquer la Constitution contre ses adversaires.
  • Des démocrates ont dénoncé un camouflet fait à l’État de droit, redoutant un précédent dangereux si un chef de l’exécutif peut douter publiquement de son obligation de respecter la loi fondamentale.
  • Au sein de la communauté juridique, on évoque déjà d’éventuels recours si jamais des décisions présidentielles venaient à tester ce positionnement ambigu.

À l’international, cet échange crée des interrogations sur la stabilité du système américain et la crédibilité de ses institutions démocratiques.

Un entretien qui pèsera sur la campagne de 2024–2028

Alors que les spéculations vont bon train sur l’échéance présidentielle de 2024, les doutes exprimés par Trump sur sa propre obligation constitutionnelle pourraient :

  • Provoquer un regain de mobilisation chez ses partisans, séduits par son discours anti-establishment ;
  • Dissuader certains électeurs modérés, craignant un affaiblissement des garde-fous démocratiques ;
  • Relancer le débat sur la réforme du contrôle présidentiel et la nécessité de clarifier la séparation des pouvoirs.

Ce moment de franchise — ou d’incertitude calculée — risque de marquer durablement l’image du 45ᵉ président et d’influer sur le paysage politique américain pour les années à venir.

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