La Chine va-t-elle poser son drapeau sur la Lune AVANT les États-Unis ? La NASA en pleine débâcle !

Un nouveau visage de la course lunaire

Lors d’une audition au Sénat américain le 3 septembre, l’ancien administrateur de la NASA Jim Bridenstine a mis en garde : « Sans changement de cap, la Chine arrivera sur la Lune avant nous. » Cette déclaration a fait l’effet d’une bombe dans le paysage spatial des États-Unis, où la majeure partie de l’opinion publique reste persuadée que l’Amérique conserve le leadership lunaire. Pourtant, entre retards techniques, restrictions budgétaires et complexité croissante des engins, la conquête du pôle Sud lunaire par les astronautes américains se révèle plus incertaine que jamais.

Des coupes budgétaires qui pèsent

La proposition de budget fédéral 2026, élaborée sous l’administration Trump, a réduit de plusieurs milliards de dollars les crédits attribués à la NASA pour le programme Artemis. Conséquence immédiate : seules deux missions Artemis (II et III) bénéficieront des lanceurs lourds Space Launch System (SLS) et des capsules Orion. La station orbitale Lunaire Gateway, pivot du plan de retour durable sur la Lune, a quant à elle été purement et simplement annulée.

  • Allocations initiales pour Artemis II et III confirmées.
  • Suppression du financement dédié au Gateway, jugé trop coûteux.
  • Impact sur la préparation logistique et scientifique des futures missions.
  • L’opposition de Ted Cruz relance l’affaire

    Face à ces coupes, le sénateur républicain Ted Cruz a annoncé début juin avoir « retrouvé » 6,7 milliards de dollars permettant de financer Artemis IV, Artemis V et la construction retardée du Gateway. Ce financement additionnel viserait à maintenir l’élan américain et à contrecarrer la montée en puissance du programme spatial chinois, qui prévoit un alunissage habité dès 2030.

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    Le défi technologique du Human Landing System

    Si le SLS et Orion assurent la mise en orbite, c’est le Human Landing System (HLS) — confié à SpaceX — qui constitue l’obstacle majeur. Basé sur la version modifiée du Starship, ce module d’atterrissage doit encore franchir plusieurs étapes : démonstrations de transfert de carburant en orbite, certification des propulseurs et tests de descente automatisée. Selon Bridenstine, cette complexité technique rend hautement improbable un retour américain avant la mise en service des capacités chinoises.

  • Certification du transfert de propellant en orbite, clé pour de longues durées de mission.
  • Validation des moteurs Raptor pour supporter les phases d’atterrissage et de décollage.
  • Intégration des nouveaux scaphandres Axiom, indispensables à la sortie extravéhiculaire.
  • Artemis II et III : calendrier sous pression

    À ce jour, Artemis II — un vol de survol lunaire sans alunissage — est programmée à l’origine pour avril 2026, avec l’ambition de l’avancer à février. Artemis III, quant à elle, vise un alunissage mi-2027. Pourtant, plusieurs experts estiment que ces échéances seront repoussées, tant la chaine logistique et les validations réglementaires tardent à se concrétiser.

    La position tranchée de Sean Duffy

    Interrogé en interne, Sean Duffy, administrateur par intérim de la NASA, a publiquement renié le pessimisme : « Battrons-nous la Chine ? Je le jure, nous y arriverons avant 2029. » Pour appuyer ses propos, Duffy a promis d’assouplir certaines procédures de sécurité instaurées après les catastrophes de Challenger (1986) et Columbia (2003), déclarant que « la sécurité ne doit pas freiner le progrès ». Cette prise de position marque un net contraste avec la rigueur accrue qui a caractérisé la NASA ces dernières décennies.

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    Une proposition risquée ?

    L’abandon partiel de protocoles de sécurité peut accélérer le calendrier, mais il soulève des questions éthiques et techniques :

  • Quelle marge de tolérance accepte-t-on pour les risques humains en mission ?
  • Les leçons tirées des tragédies précédentes seront-elles compromises ?
  • Comment concilier vitesse de retour et fiabilité des systèmes critiques ?
  • Le pari du Gateway comme solution pérenne

    Bridenstine propose de réorienter l’effort vers la construction du Gateway, petite station orbitale lunaire où les astronautes embarqueraient dans un atterrisseur pour rejoindre la surface. Cette approche modulable permettrait de découpler le calendrier SLS–Orion du développement du HLS, tout en conservant une présence continue autour de la Lune.

    Vers une nouvelle ère de coopération ?

    Pour rester devant la Chine, la NASA pourrait s’appuyer sur des partenariats internationaux et privés.

  • Collaborations avec les agences spatiales européennes et canadiennes sur les systèmes de vie et de propulsion.
  • Accords commerciaux avec SpaceX pour accélérer la cadence des essais et des vols tests.
  • Ouverture à des investisseurs privés pour financer certaines composantes du Gateway.
  • À l’heure où le leadership lunaire devient un enjeu géopolitique autant qu’exploratoire, les États-Unis doivent définir un cap clair : miser sur la robustesse et la sécurité, ou prendre des risques calculés pour devancer la Chine sur les sols sélènes.