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Le round crucial USA-Iran sur le nucléaire gelé pour raisons logistiques : la surprenante vérité dévoilée !

Un report « pour raisons logistiques » au cœur des discussions U.S.-Iran

Les négociations entre les États-Unis et l’Iran, focalisées sur un accord nucléaire, devaient se poursuivre à Rome le samedi 3 mai. Pourtant, Badr Albusaidi, ministre des Affaires étrangères d’Oman et médiateur dans ce dossier, a annoncé via le réseau social X que le « quatrième round » de pourparlers était « reporté pour des raisons logistiques à une date ultérieure ». Aucune nouvelle échéance n’a été fixée pour l’instant.

Objectifs initiaux des pourparlers

Depuis plusieurs mois, Téhéran et Washington cherchent un compromis qui permettrait :

La médiation omanaise joue un rôle crucial : Oman agit en tant qu’intermédiaire discret, bénéficiant d’un climat de confiance auprès des deux capitales.

Les sanctions pèsent sur un climat déjà fragile

Le report survient quelques jours après l’annonce par Washington de nouvelles sanctions ciblant six entités et six individus en Iran et en Chine, pour leur implication dans la production de missiles balistiques destinés aux Gardiens de la Révolution. Cette décision a été perçue comme un coup de pression supplémentaire :

Cette nouvelle salve a visiblement compliqué la logistique même de la réunion : vols annulés, formalités de visa plus contraignantes et risque de voir les délégations renoncer à participer.

Réaction de l’Iran : de vives critiques contre Washington

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, Esmail Baghaei, n’a pas mâché ses mots : « Ces sanctions sont hostiles, illégales et inhumaines. Elles montrent à quel point certains décideurs américains méprisent le droit international et cherchent à briser les relations légitimes entre pays en développement via une forme de terrorisme économique. » Selon lui :

Les enjeux diplomatiques et géopolitiques

Le nucléaire iranien constitue l’un des dossiers les plus épineux de la diplomatie mondiale depuis près de quinze ans. L’accord de 2015 (Plan d’action global conjoint) avait permis de freiner certaines activités sensibles de l’Iran en échange d’un allégement de sanctions. Son abandon unilatéral en 2018 par l’administration Trump a relancé la crise :

Le report complique la donne : il crée un vide temporel où l’incertitude s’accroît, laissant la porte ouverte à d’autres provocations (cyberattaques, incidents en mer, contraintes financières).

Les prochaines étapes à surveiller

Si aucune date n’a été fixée pour la reprise, plusieurs points de vigilance méritent attention :

Le monde observe désormais si Washington maintiendra sa posture coercitive ou fera preuve de flexibilité pour relancer le dialogue. Côté iranien, l’accueil réservé à l’initiative diplomatique et les premières concessions test seront déterminants pour la suite du processus.

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