Les propos-choc de Poutine à Saint-Pétersbourg : pourquoi l’Occident tremble à l’idée d’une 3ᵉ guerre mondiale !***

Lors de son allocution au Forum Économique International de Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine a lancé un message sans équivoque à l’Occident : il ne recherche pas la capitulation totale de l’Ukraine, mais exige « la reconnaissance des réalités qui se sont imposées sur le terrain ». Si cette rhétorique peut sembler tempérée, le président russe n’a pas exclu la possibilité d’une prise de la ville de Soumy pour établir une zone-tampon le long de la frontière, soulignant l’avancée quotidienne de l’armée russe sur l’ensemble du front.

« Toute l’Ukraine est nôtre » : un discours à la limite de l’irénisme

Poutine a commencé par rappeler l’idée selon laquelle Russes et Ukrainiens « sont en réalité un seul peuple ». « Dans ce sens, toute l’Ukraine est nôtre », a-t-il affirmé. Ce propos vise à légitimer la présence russe sur le sol ukrainien en jouant sur l’identité culturelle et historique partagée, tout en préparant mentalement l’opinion publique à l’idée d’une intégration progressiste des territoires occupés.

Capitulation refusée, reconnaissance exigée

Sans pour autant appeler à une reddition complète de l’Ukraine, le Kremlin demande un accommodement politique : reconnaître les « réalités émergentes » sur le terrain, c’est-à-dire les terres aujourd’hui contrôlées par les forces russes. Cette posture s’oppose frontalement aux positions de l’Union européenne et du président Zelensky, qui réclament un retour aux frontières internationalement reconnues avant l’invasion.

Soumy sur la sellette : menace ou stratégie ?

Interrogé sur la possibilité d’une offensive sur Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, Poutine a nuancé : « Nous n’avons pas pour objectif la prise de Soumy, mais en principe, nous ne l’excluons pas ». Cette ouverture vise à maintenir une pression psychologique, tout en soulignant que l’Ukraine reste sous la menace d’une extension du conflit. Selon le président, les bombardements ukrainiens contre les zones frontalières russes légitiment cette option.

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Une progression permanente sur le front

Sur l’ensemble de la ligne de front, « l’armée russe avance chaque jour dans toutes les directions », a-t-il insisté. Cette affirmation traduit la volonté de Moscou de présenter une image de forces en position de force et de gains progressifs, malgré la résistance ukrainienne et les critiques internationales.

Dialogue de sourds sur le conflit Israël-Iran

Dans la foulée, un journaliste évoquant les menaces israéliennes contre l’ayatollah Khamenei a reçu une réponse mesurée de Poutine : « J’aimerais beaucoup que vos propos restent au niveau de la rhétorique ». Le président russe plaide pour des négociations avec l’Iran sur son programme nucléaire, appelant à éviter un raid américain contre ses sites sensibles, notamment l’installation de Fordow.

Les BRICS, nouvel horizon économique

Poursuivant sur un registre économique, Poutine a mis en exergue le rôle croissant des pays du BRICS, dont l’influence atteint désormais 40 % du PIB mondial. Face à l’isolement et aux sanctions occidentales, la Russie cherche à rediriger ses échanges vers le Sud global, où la croissance reste soutenue. L’adhésion récente de l’Indonésie et des Émirats arabes unis renforce cette nouvelle alliance multipolaire.

Projection vidéo et perte de leadership américain

Un court film projeté pendant le forum mettait en lumière la « perte d’hégémonie » des États-Unis dans la sphère économique. Ce message visuel s’inscrit dans la stratégie de Moscou : associer son discours politique militaro-stratégique à un discours économique anti-occidental, invitant les pays émergents à se tourner vers les marchés alternatifs.

Les invités prestigieux au Forum de Saint-Pétersbourg

  • Prabowo Subianto, président indonésien, soulignant la montée en puissance de l’Asie du Sud-Est.
  • Ding Xuexiang, vice-Premier ministre chinois, acteur majeur de la coopération sino-russe.
  • Nasser bin Hamad al-Khalifa, représentant de la famille royale bahreïnie.
  • Paul Mashatile, vice-président de la république d’Afrique du Sud, porte-parole des pays BRICS.
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Chacun d’eux participe à renforcer l’image d’une communauté internationale prête à contourner les sanctions occidentales et à bâtir un monde multipolaire.

Enjeux pour l’avenir

Le discours de Poutine à Saint-Pétersbourg cristallise les axes stratégiques du Kremlin : maintien de la pression militaire, affirmation de la légitimité territoriale, consolidation des partenariats économiques hors Occident. Dans un climat mondial tendu, ces propos illustrent la remise en question de l’ordre libéral et appellent à un redécoupage des alliances géopolitiques.