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L’UE retire la taxe numérique pour calmer Trump : le coup de bluff fiscal qui va tout changer !

Dans la perspective du prochain budget triennal 2028-2034, la Commission européenne a discrètement retiré de sa liste de recettes la taxe sur les services numériques (Digital Services Tax, DST) qui visait à imposer les géants du numérique (Amazon, Apple, Google, etc.). En lieu et place, Bruxelles planche désormais sur une nouvelle contribution destinée à toutes les entreprises réalisant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 50 millions d’euros en Europe. Explications détaillées.

Un abandon stratégique de la taxe numérique

Prévue initialement pour générer des centaines de millions d’euros par an, la DST devait frapper les revenus publicitaires et les commissions facturées par les plateformes en ligne. Or, dans le contexte tendu des négociations sur les droits de douane et sous la pression de Washington, l’UE a fait marche arrière :

Les motivations de Bruxelles

Selon les documents consultés par Politico, Bloomberg et le Financial Times, plusieurs raisons ont motivé ce choix :

Une nouvelle taxe « plus large »

En lieu et place de la DST, la Commission proposera le 16 juillet une contribution généralisée aux grandes entreprises actives sur le continent :

Ce modèle se veut plus équitable, car il ne cible pas seulement les Big Tech, mais également les grandes industries dont la contribution fiscale à l’UE reste jugée insuffisante.

Impacts attendus sur les géants du numérique

Pour les mastodontes du web, la suppression de la DST est une victoire, mais la nouvelle taxe généralisée ne manquera pas d’avoir des effets :

Menaces de représailles et climat commercial

Le retrait de la DST s’inscrit dans un contexte de tensions transatlantiques :

Autres mesures fiscales du budget 2028-2034

Le projet budgétaire ne se limite pas aux recettes liées aux entreprises :

Un calendrier serré pour les négociations

Si le texte sera officiellement dévoilé le 16 juillet, des corrections de dernière minute restent possibles. Les chefs d’État et de gouvernement de l’UE devront encore approuver le budget avant la fin de l’année 2025. Les points clés à suivre :

En supprimant la taxe sur les services numériques et en la remplaçant par une contribution plus globale, l’Union européenne montre sa volonté d’adapter sa politique fiscale aux réalités économiques et géopolitiques. Reste à voir si ce compromis budgétaire permettra de préserver le pouvoir d’achat des citoyens tout en évitant de nouvelles tensions commerciales.

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