Scandale au G7 : Trump réclame le retour de Poutine et bloque un accord de paix au Moyen-Orient !

Un G7 déjà marqué par les divisions

Le sommet du G7, qui se tient cette année au Canada, s’est ouvert sous haute tension. Dès son arrivée, le président américain Donald Trump a pris ses alliés de court en qualifiant d’« énorme erreur » l’exclusion de la Russie du G8 en 2014, après l’annexion de la Crimée par Moscou. Cette déclaration inattendue a immédiatement creusé un fossé entre Washington et ses partenaires traditionnels.

L’accusation contre Obama et Trudeau

Dans un discours sans détour, Trump a désigné ses prédécesseurs comme responsables de la situation actuelle : « Obama et Trudeau ont refusé de réintégrer la Russie, et si j’avais été président à l’époque, nous n’aurions pas cette guerre aujourd’hui », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse improvisée. En ciblant directement Barack Obama et Justin Trudeau, il a mis en lumière une fracture sur l’histoire récente des relations transatlantiques.

Refus de signer la déclaration conjointe

Le G7 conclut normalement ses travaux par un communiqué commun. Cette année, les alliés du Canada avaient préparé un accord incluant un appel à la désescalade du conflit entre Israël et l’Iran, tout en réaffirmant le droit d’Israël à se défendre et la nécessité d’empêcher l’accès de Téhéran à des armes nucléaires. Donald Trump a toutefois refusé de signer ce texte, estimant qu’il n’allait pas assez loin dans la pression exercée contre l’Iran.

Un rôle de médiateur accordé à Poutine ?

La veille de l’ouverture, le président américain avait évoqué l’idée de confier à Vladimir Poutine un rôle de médiateur dans la crise Israël–Iran. Propos aussitôt rejetés par Emmanuel Macron, qui a rappelé la nécessité d’une action coordonnée entre Occidentaux sans recourir à Moscou. Ce revirement traduit la quête de reconnaissance de Trump auprès du Kremlin, tout en désorientant les Européens attachés à une diplomatie multilatérale.

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La stratégie de la pression militaire

Donald Trump mise sur la force pour contraindre l’Iran à négocier. Il considère que les bombardements israéliens serviront d’« arme de pression » : « Ils ont eu 60 jours pour dialoguer, ils doivent faire un accord avant qu’il ne soit trop tard », a-t-il lancé après un face-à-face avec le Premier canadien Mark Carney. Cette tactique belligène contraste avec l’approche européenne, davantage tournée vers la recherche d’un cessez-le-feu immédiat.

Réactions contrastées des partenaires européens

Si l’Allemagne et la France affichent un front uni sur l’urgence d’un cessez-le-feu à Gaza et sur le soutien à l’Ukraine, le positionnement de Trump fragilise cette unité. En Italie, Giorgia Meloni plaide pour une initiative européenne forte en faveur de la paix, tandis que d’autres voix mettent en garde contre l’effet inverse : une exacerbation du conflit et un risque de contagion régionale.

Enjeu : l’avenir de la coopération transatlantique

Le choix de Trump rouvre le débat sur la pertinence et la solidité de l’alliance occidentale. En brandissant la possibilité de rouvrir la porte à Poutine, il défie le consensus sur la ligne dure vis-à-vis de la Russie, cimenté depuis 2014. Cette posture imprevisible alimente les critiques au sein même du camp occidental, inquiété par un possible affaiblissement de la position collective face aux défis sécuritaires mondiaux.

Un sommet aux conséquences incertaines

Au-delà des querelles verbales, ce G7 laisse planer une question cruciale : la capacité des grandes puissances à agir de concert face aux crises internationales. Entre le refus de Trump de s’aligner sur les déclarations de désescalade et les appels européens à la solidarité, l’issue du sommet pourrait redessiner l’équilibre géopolitique. Les observateurs retiennent désormais moins les engagements pris que les divergences accentuées entre alliés historiques.

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